Sire, Majesté, Mesdames et Messieurs, chères familles, chères associations. Sire, merci d’être là parmi nous aujourd’hui. Merci d’avoir rappelé le lien indéfectible entre nos nations, nos peuples, d'avoir rappelé aussi que cette journée européenne, que nos associations ont choisie aussi pour en faire la journée nationale, trace ce lien avec Madrid. Ils espéraient nous diviser, ils n'ont fait que nous unir. Ils voulaient semer la peur, ils n'ont récolté que notre détermination. Ils cherchaient à nier la valeur même de l'existence humaine, ils n'ont réussi qu'à décupler l'envie de vivre de femmes, d'hommes fiers d'être libres, fiers d'être Français, fiers d'être Européens, l'envie de tous ces enfants venus cet après-midi accrocher un mot, une pensée, au fond un espoir à l'arbre de la paix en souvenir de celles et ceux qui sont tombés. Cette première cérémonie d'hommage national aux victimes du terrorisme est une réponse à tous ceux qui ont versé le sang sur le sol de la France, sur les terres d'Europe, partout dans le monde, un avertissement aux groupes qui ourdissent encore des projets de terreur, une promesse d'unité, de souvenir, d'action. L'unité d'abord et toujours, l'unité de l'Europe, dont témoigne la présence à Paris de Sa Majesté le Roi d'Espagne et de Monsieur le Commissaire européen à la Justice, l'unité de la nation française rassemblée dans sa diversité sur cette place du Trocadéro, dans nos préfectures et dans nos ambassades. Tous sont là cet après-midi, les policiers et les gendarmes intervenus sur des scènes de guerre avec leur seule arme de service, les sapeurs-pompiers et les services de secours qui ont soigné et sauvé sous le feu des balles, les militaires de l'opération Sentinelle qui n'ont reculé devant aucun danger pour protéger, les secouristes, les soignants, les associations déjà , les passants qui ont aidé, secouru, les préfets, les magistrats antiterroristes intervenus dès les premiers instants avec pour seule arme la loi et le droit. Tous. Tous sont là pour dire s'il le fallait, qu'ils recommenceraient. Tous. Et à côté d'eux, tous les élus, la maire de Paris et tous les maires de France qui ont eu à vivre ces attentats. Le courage de toutes celles et ceux qui sont alors intervenus. Leur courage n'était pas en effet le sursaut de l'instant. C'était l'élan citoyen de femmes et d'hommes prêts à donner leur vie pour leurs compatriotes. C'est cela, une nation, une chaîne fraternelle, une chaîne solidaire, pouvoir compter les uns sur les autres. Et aujourd'hui, la nation entoure les familles, les proches de ceux qui sont tombés, de toute son affection. Grâce à l'action de la délégation interministérielle, les droits des victimes du terrorisme sont désormais équivalents à ceux des victimes de guerre. Les enfants orphelins deviennent des pupilles de la nation. Ils sont pris sous l'aile protectrice de la République. Les conjoints endeuillés sont soutenus. Les blessés bénéficient d'une prise en charge spécifique. Et quel que soit le pays d'origine des victimes, les familles de tous ceux qui sont morts sur le sol de France sont accompagnées. Je veux ici remercier l'ensemble des associations pour leur inlassable combat, et l'ensemble des fonctionnaires, des élus et des représentants de la nation pour les avoir suivis. Se souvenir. Se souvenir sans relâche, ensemble. Assassinats de masse, attentats suicides les terroristes tuent de manière aveugle. Ils cherchent à supprimer jusqu'aux traces même des existences fauchées. À tous les projets d'oubli et d'effacement, la nation résistera. Nous dirons les noms, nous nous souviendrons des visages, le sourire juvénile de Sandrine qu’a figé pour jamais l’explosion du RER B, le regard franc d’Imad sous ce béret rouge qui faisait son honneur et symbolisait son engagement au service de la France, les joues de Myriam qui n’atteindra jamais ses 9 ans parce que le terrorisme islamiste l’attendait à la sortie de l’école. Nous retracerons les vies, nous dirons leur singularité. Celle d’André, enfant de déportés qui survécut une première fois à la haine aveugle avant de lui succomber 30 ans plus tard rue des Rosiers dans la blancheur d’une journée d’août. Celle de Kamal, venu d’Afghanistan pour vivre en France, y fonder une famille, y monter un garage, tombé devant sa femme et ses 3 enfants sur les pavés de Strasbourg. Nous rappellerons sans cesse le son de toutes les voix, les éclats de rire, les accents mais aussi les talents, les espoirs et les rêves. Et par les témoignages, par les cérémonies, par la médaille nationale de reconnaissance aux victimes du terrorisme que nous avons créée nous honorerons ensemble toutes ces victimes. Au-delà du souvenir, par-delà les générations, nous ferons mémoire de ceux qui sont tombés. Cette cérémonie, qui doit tant à l’engagement des associations de victimes, que je veux à nouveau saluer, se tiendra chaque année dans une ville différente pour permettre à toute la nation de veiller ses enfants assassinés. Le projet de création d’un Mémorial du terrorisme en France sera mené à son terme pour se rappeler, pour se recueillir, pour faire histoire aussi. Analyser les évolutions, les causes, les racines du terrorisme, lutter contre les ferments de haine. Des propositions ont été formulées qu'il est temps désormais de concrétiser. Sur la base du rapport remis au Premier ministre, une mission sera confiée à l'historien Henry ROUSSO pour déterminer le lieu ainsi que le projet scientifique et culturel de ce musée unique au monde qui opposera à la barbarie et à la force mortifère de l'oubli la lumière vitale de la mémoire et de la connaissance. Agir enfin avec une détermination de tous les instants parce que la République vous le doit, parce que tous les Français le doivent aux familles et aux proches de ceux qui sont tombés. Depuis que les attentats ont endeuillé le sol de France à Montauban, à Toulouse, à Paris, à Vincennes, à Saint-Quentin-Fallavier, à Saint-Denis, à Magnanville, à Nice, à Saint-Etienne-du-Rouvray, à Marseille, à Carcassonne, à Trèbes, à Strasbourg, la lutte antiterroriste a changé d'échelle. Je veux saluer l'engagement, le travail du président SARKOZY et du président HOLLANDE qui ont eu à vivre eux aussi ces morsures du terrorisme durant leur quinquennat. La France n'a cessé de s'engager, de combattre. L'Europe aussi s'engage aux avant-postes. Europol, Eurojust, les équipes communes d'enquête, le registre judiciaire il existe désormais une lutte antiterroriste européenne à la hauteur de la coopération qui permit à l'Espagne et à la France de mettre à bas l’ETA il y a quelques années. La France assume toute sa part dans ce cadre européen et au-delà . Sur les théâtres extérieurs, nos forces armées affrontent d'âpres combats. Au Sahel, avec nos partenaires du G5, nous investissons les zones contestées par les djihadistes et leur portons des coups rudes. Au Levant, au sein de la coalition internationale, nous avons défait le califat territorial de l'Etat islamique et nous continuons la lutte contre ses éléments résiduels. Sur notre sol, les moyens humains, matériels, juridiques du renseignement et des forces de sécurité ont été considérablement renforcés sans jamais renoncer à l'État de droit, sans jamais tomber dans le piège de l'arbitraire tendu par nos ennemis. Et c'est la nation rassemblée qui, dans la sérénité des lois de la République, fait chaque jour œuvre de vigilance. Face à la menace, mes chers amis, nous ne renoncerons à rien. Ni à déclamer les mots universels de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, ni à interpréter l'Ode à l'amour, cet hymne magnifique à la tolérance et au respect, ni à réciter la prose poétique de CAMUS et à nous battre contre la bêtise qui, disait-il, insiste toujours. Nous ne renoncerons à rien, surtout pas à rire, surtout pas à chanter, surtout pas à penser, surtout pas à aimer. Nous ne renoncerons pas aux terrasses, aux salles de concert, aux fêtes de soirs d'été. Nous ne renoncerons pas à la liberté, à la liberté de croire ou de ne pas croire, à la liberté de penser, de dire, de dessiner, de blasphémer. Nous ne renoncerons pas à l'égalité entre les femmes et les hommes, entre tous les citoyens, à cette civilité qui nous fait. Nous ne renoncerons pas à la fraternité. Nous ne renoncerons à rien car nos enfants, nos amis, nos concitoyens sont tombés pour cela. Nous ne renoncerons à aucune des valeurs de la République ni à cet esprit de résistance qui fait la République si grande, la France si forte. Je suis fier d'être parmi vous ce jour, fier de notre peuple si résilient dans les temps d'épreuve qui, toujours, dans les secousses de l'histoire, sait se tenir debout, uni, lui-même. Vive la République, vive la France !
Journéenationale d’hommage aux victimes du terrorisme; Journée nationale d'hommage aux Morts pour la France; Cérémonie commémorative du 102e anniversaire de l’Armistice du 11 novembre 1918; Journée nationale du 18 juillet 2021; Journée nationale d'hommage aux Harkis et autres membres des formations supplétives
Publié le 11/03/2021 à 1101, Mis à jour le 11/03/2021 à 1710 En France, le terrorisme islamiste a fait 263 victimes depuis 2012. POOL / REUTERS Emmanuel Macron a salué la mémoire des victimes du terrorisme lors d’une courte cérémonie, jeudi, avant de rencontrer, à Dammartin-en-Goële, l’imprimeur otage des frères Kouachi en 2015. L’attentat allait me faire vivre chaque minute comme si c’était la dernière ligne». La lecture d’un extrait du Lambeau de Philippe Lançon, journaliste rescapé des attentats de Charlie Hebdo, a résonné avec une force particulière lors de la cérémonie de commémoration des victimes du terrorisme, jeudi 11 mars aux Invalides. Pandémie et recueillement obligent, c’est en petit comité qu’Emmanuel Macron a salué la mémoire des victimes, en présence d’une poignée de responsables politiques, dont les anciens chefs de l’État, François Hollande et Nicolas Sarkozy. Était également présente l’une des victimes de Mohammed Merah, terroriste franco-algérien qui avait assassiné sept personnes, dont trois enfants, à Toulouse et Montauban en lire aussiAprès le choc des attentats, l’engagement sans faille des associationsIl s’agit de la deuxième Journée nationale consacrée aux victimes d’attentats, obtenue par les associations de victimes, et commémorée dans toute l’Europe. Aux Invalides, lieu symbolique où sont pris en charge la plupart des rescapés des attentats, le chef de l’État a présidé une cérémonie sobre, sans discours. Une simple gerbe a été déposée et un temps de recueillement observé, avant la lecture d’un extrait du récit de Philippe Lançon par Chloé Bertolus, chef du service de chirurgie maxillo-faciale à l’hôpital de la Pitié Salpêtrière, qui avait opéré la mâchoire du journaliste gravement blessé en à l'otage des frères KouachiAprès la cérémonie, le président s'est rendu à Dammartin-en-Goële, en Seine-et-Marne, pour visiter l’imprimerie de Michel Catalano, entrepreneur pris en otage le 9 janvier 2015 par les frères Kouachi, lors de leur cavale après l’attaque de Charlie Hebdo. Nul ne sait dire ce qu'il aurait fait ce jour-là », a déclaré Emmanuel Macron en saluant le courage extraordinaire» du chef d'entreprise qui avait protégé le jeune Lilian Lepère, son salarié, en taisant sa présence malgré les kalachnikovs des terroristes braquées sur lui. Michel Catalano, qui a conservé son imprimerie, a montré au Président les traces de l'assaut des gendarmes qui ont abattu les deux assaillants. S'y trouve encore une photo de l'équipe, trouée d'une balle, et la kitchenette où s'était caché Lilian, sous l'évier. Pour témoigner de cette violence, il a laissé intacte, sur le parking de son entreprise, une voiture criblée de balles qu'il veut donner au futur musée des victimes du terrorisme. Au mur, il a également choisi de garder les dessins de pin-up qui avaient déclenché la colère des deux lire aussiCharlie Hebdo les confidences d'un membre du GIGN au cœur de l'assaut contre les frères KouachiLa commémoration des victimes des attentats tient une place importante dans le quinquennat d'Emmanuel Macron. En 2018, le président avait annoncé la création d'un musée mémorial du terrorisme, prévu pour 2027 à Paris, et dont l'élaboration a été confiée à l'historien Henry Rousso, directeur de recherche au CNRS. Ces journées sont aussi l'occasion de rappeler tout le dispositif qu'on met en place en matière de lutte antiterroriste. C'est quelque chose que nous devons aux victimes», avait déclaré plus tôt l'Élysée, alors que le terrorisme islamiste a tué 263 personnes depuis 2012 dans l' VOIR AUSSI - Sommet européen de la lutte contre la radicalisation islamiste et le terrorisme retrouvez l'interview de Gérald Darmanin par Yves Thréard
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Face au nombre d’attentats perpétrés en France depuis le début des années 1970, le président de la République avait décidé, le 19 septembre 2018, d’instituer une commémoration annuelle pour les victimes du terrorisme en France et les Français frappés à l’étranger. 11 mars un triste anniversaire La première Journée nationale d’hommage a ainsi eu lieu mercredi 11 mars, sur le parvis des droits de l’Homme, au Trocadéro, lieu symbolique de Paris. Cette date fait écho à la journée européenne des victimes du terrorisme. Elle s’avère aussi être un triste anniversaire et ce, à double titre, puisque le 11 mars 2004, les attentats de Madrid faisaient 191 morts et que le 11 mars 2012, Mohamed Merah entamait son périple meurtrier. L’hommage était également relayé sur l’ensemble du territoire où, conformément au décret du 7 novembre 2019 instaurant la journée commémorative, de nombreux préfets pouvaient organiser des cérémonies d’hommage au niveau départemental. Tous unis dans la douleur La cérémonie d’hommage s’est déroulée sous la présidence d’Emmanuel Macron, accompagné de son épouse, ainsi que du roi et de la reine d’Espagne, spécialement conviés pour l’occasion. Plusieurs victimes, leurs familles, les associations, ainsi que différentes personnalités civiles et militaires étaient également présentes. Après la lecture de plusieurs textes et l’interprétation de chants symboliques, des enfants originaires des villes touchées par les attentats ont déposé des panneaux portant le nom de leurs communes au pied d’un olivier commémoratif. Durant la cérémonie, Felipe VI a remercié la France pour sa coopération politique, judiciaire et policière dans la lutte contre le terrorisme. Il a rappelé l’importance de cette solidarité européenne pour garantir la sécurité des citoyens mais aussi pour se souvenir, ensemble, de toutes les victimes des attentats. La mémoire est un acte de respect … indispensable pour combattre le terrorisme, car le souvenir de ce qui a eu lieu constitue l’un des plus puissants catalyseurs pour lutter contre ce fléau », a affirmé le roi d’Espagne. Unité, souvenir, action Le président de la République a également pris la parole, saluant d’abord le courage de tous ceux qui sont intervenus pour aider et secourir durant les attentats, louant la chaîne fraternelle et solidaire qui s’est mise en place. Ils espéraient nous diviser, ils n’ont fait que nous unir », a-t-il déclaré. Le chef de l’État a ensuite rappelé l’importance d’honorer le souvenir de l’ensemble des victimes du terrorisme sous toutes ses formes. Dans ce cadre, il a annoncé que la cérémonie d’hommage se tiendrait chaque année dans une ville différente, pour permettre à toute la Nation de veiller sur ses enfants assassinés ». Emmanuel Macron a également annoncé la création à venir d’un musée-mémorial. Ce projet, confié à l’historien Henry Rousso, permettra d’offrir un endroit de recueillement qui honorera la lumière vitale de la mémoire et de la connaissance », mais aussi d’informer et de sensibiliser les futures générations face à ces actes barbares. Enfin, le président de la République a insisté, à son tour, sur l’action de tous les pays européens dans la lutte anti-terroriste. La France n’a cessé de s’engager et de combattre et assume toute sa part … sans jamais renoncer à l’état de droit et tomber dans le piège de l’arbitraire », a-t-il précisé. Rebondissant sur la nécessité de sauvegarder la démocratie, il a conclu en s’appuyant sur la devise de la République française Nous ne renoncerons pas à la liberté …, à l’égalité …, à la fraternité, nous ne renoncerons à rien, car nos enfants, nos amis, nos concitoyens sont tombés pour cela ! » Source / Crédit photo ©
Lajournée nationale d’hommage aux victimes du terrorisme du 11 mars a été instituée par décret du 7 novembre 2019. La date du 11 mars est la date de commémoration commune européenne et fait référence à l’attentat commis à la gare d’Atocha à Madrid en 2004.
Face au nombre d’attentats perpétrés en France depuis le début des années 1970, le président de la République avait décidé, le 19 septembre 2018, d’instituer une commémoration annuelle pour les victimes du terrorisme en France et les Français frappés à l’ mars un triste anniversaireLa première Journée nationale d’hommage a ainsi eu lieu mercredi 11 mars, sur le parvis des droits de l’Homme, au Trocadéro, lieu symbolique de Paris. Cette date fait écho à la journée européenne des victimes du terrorisme. Elle s’avère aussi être un triste anniversaire et ce, à double titre, puisque le 11 mars 2004, les attentats de Madrid faisaient 191 morts et que le 11 mars 2012, Mohamed Merah entamait son périple meurtrier. L’hommage était également relayé sur l’ensemble du territoire où, conformément au décret du 7 novembre 2019 instaurant la journée commémorative, de nombreux préfets pouvaient organiser des cérémonies d’hommage au niveau unis dans la douleurLa cérémonie d’hommage s’est déroulée sous la présidence d’Emmanuel Macron, accompagné de son épouse, ainsi que du roi et de la reine d’Espagne, spécialement conviés pour l’occasion. Plusieurs victimes, leurs familles, les associations, ainsi que différentes personnalités civiles et militaires étaient également la lecture de plusieurs textes et l’interprétation de chants symboliques, des enfants originaires des villes touchées par les attentats ont déposé des panneaux portant le nom de leurs communes au pied d’un olivier commémoratif. © Twitter Christophe Castaner Durant la cérémonie, Felipe VI a remercié la France pour sa coopération politique, judiciaire et policière dans la lutte contre le terrorisme. Il a rappelé l’importance de cette solidarité européenne pour garantir la sécurité des citoyens mais aussi pour se souvenir, ensemble, de toutes les victimes des attentats. La mémoire est un acte de respect ... indispensable pour combattre le terrorisme, car le souvenir de ce qui a eu lieu constitue l’un des plus puissants catalyseurs pour lutter contre ce fléau », a affirmé le roi d’ souvenir, actionLe président de la République a également pris la parole, saluant d’abord le courage de tous ceux qui sont intervenus pour aider et secourir durant les attentats, louant la chaîne fraternelle et solidaire qui s’est mise en place. Ils espéraient nous diviser, ils n’ont fait que nous unir », a-t-il déclaré. Le chef de l’État a ensuite rappelé l’importance d’honorer le souvenir de l’ensemble des victimes du terrorisme sous toutes ses formes. Dans ce cadre, il a annoncé que la cérémonie d’hommage se tiendrait chaque année dans une ville différente, pour permettre à toute la Nation de veiller sur ses enfants assassinés ».Emmanuel Macron a également annoncé la création à venir d’un musée-mémorial. Ce projet, confié à l’historien Henry Rousso, permettra d’offrir un endroit de recueillement qui honorera la lumière vitale de la mémoire et de la connaissance », mais aussi d’informer et de sensibiliser les futures générations face à ces actes le président de la République a insisté, à son tour, sur l’action de tous les pays européens dans la lutte anti-terroriste. La France n’a cessé de s’engager et de combattre et assume toute sa part … sans jamais renoncer à l’état de droit et tomber dans le piège de l’arbitraire », a-t-il sur la nécessité de sauvegarder la démocratie, il a conclu en s’appuyant sur la devise de la République française Nous ne renoncerons pas à la liberté …, à l’égalité …, à la fraternité, nous ne renoncerons à rien, car nos enfants, nos amis, nos concitoyens sont tombés pour cela ! »
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