Bienvenuesur le Topic F1 pinacle encore et toujours allemand du sport automobile mondial ! Message [] - Auteur : moihey - Page : 8320 - Pages : 18585 - Dernier message : 24-08-2022 Forum | News | Articles | PC | S'identifier | S'inscrire | Shop : Recherche : 1759 connectés FORUM HardWare.fr Discussions Sports [ ][Topic F1] ric cola un bon coup :
Mon cƓur est trop attachĂ© au drapeau du peuple Dzayri pour accepter de le changer par un autre ; trop de vaillants martyrs sont morts pour lui
 mais je ne vois pas de mal Ă  ce que pour chacune des rĂ©gions du pays, on puisse un jour reconnaitre des Ă©tendards spĂ©cifiques, comme on le fait pour les blasons dans les pays europĂ©ens et comme on le faisait sous l’Emir Abdelkader, les soldats berbĂ©rophones des tribus ZawĂąwa arborant un drapeau jaune. On nous propose, et peut-ĂȘtre voudrait-on nous imposer maintenant un ’drapeau berbĂšre’’ dont l’image circule depuis quelques annĂ©es surtout sur internet sur les sites militant pour la reconnaissance de la ’langue’’ et de l’identitĂ© berbĂšre. Il se trouve que le contenu de ce drapeau n’a rien qui puisse susciter une quelconque animositĂ© chez nos concitoyens, mise Ă  part bien sĂ»r la prĂ©tention de certains de l’utiliser Ă  la place du drapeau national de thamĂ»rth tha-Dzirith, le pays des Zirides 1 le pays qu’on appelle en français l’AlgĂ©rie et en arabe al-JazĂąyir Ű§Ù„ŰŹŰČۧۊ۱. Un drapeau n’est pas une Ɠuvre de fantaisiste en mal de crĂ©ation. Fut-il beau et estimĂ© au point de vue de l’art. Il n’est pas non plus un torchon tcheliq que l’on fait flotter au vent, juste pour donner l’impression d’exister, d’ĂȘtre un Ă©tat, une nation, alors que la rĂ©alitĂ© est qu’il dissimule une lĂąche manipulation idĂ©ologique. Un drapeau est un symbole qui tĂ©moigne d’une part, et qui engage de l’autre. Il tĂ©moigne du passĂ©. Il est lĂ  pour rappeler ce qu’on ne doit pas oublier de transmettre Ă  nos enfants. Il engage aussi, parce qu’on n’a pas le droit de chercher Ă  exalter ses prĂ©tentions plus haut qu’on ne le peut. InsĂ©rer un symbole ou une formule supĂ©rieure d’ordre mĂ©taphysique ou religieux engage gravement le peuple qui l’admet. Par exemple, insĂ©rer la mention ’Allah Akbar’’ ou ’LĂą ilĂąha illĂą Allah’’ peut ĂȘtre offensant envers Dieu subhĂąnahu quand le peuple qui se rĂ©clame d’un tel drapeau se comporte de façon tout Ă  fait Ă©loignĂ©e de ce qu’exige et implique le contenu de cette formule. Cela peut causer le courroux divin, que Dieu nous en garde. De mĂȘme insĂ©rer la lettre Z du tifinagh est du mĂȘme ordre. Ceux qui ont osĂ© le faire ont jouĂ© avec la sacralitĂ© de cette lettre lorsqu’on l’envisage dans l’optique de la science des lettres. La prĂ©sence de cette lettre ne m’incommode pas en tant que telle, mais seulement quant Ă  l’intention de ceux qui l’ont insĂ©rĂ© dans le soi-disant ’drapeau berbĂšre’’, ignorant ce qu’elle implique de notre part. La lettre Z du tifinagh 2 qui est une forme originelle du Z latin, et du ZĂąy arabe, est comme l’indique son nom une lettre qui nous vient directement des phĂ©niciens par le canal des Carthaginois, et qui tĂ©moigne de ce que les berbĂšres ont Ă©tĂ© les premiers Ă  avoir adoptĂ© cet alphabet avant qu’il devienne l’alphabet universel. Un drapeau est donc soit un travail d’hĂ©raldiste avisĂ©, pĂ©nĂ©trĂ© par l’ñme du peuple qui veut se confectionner un Ă©tendard ou un blason rĂ©sumant ses valeurs sacrĂ©es, ou rĂ©sulter d’une inspiration opportune, comme ce fut le cas de notre drapeau inspirĂ© Ă  un groupe de fils de notre pays, pĂ©tris par l’aspiration profonde de notre peuple, qui l’ont conçu comme le symbole de leur rĂ©solution de mettre un terme Ă  la nuit coloniale et Ă  lui rendre sa libertĂ© par le sacrifice de leurs personnes. On ne peut pas se confectionner son drapeau en demandant l’aide d’un pays Ă©tranger, comme on le fait pour la rĂ©alisation des projets technique set industriels par exemple. Le drapeau sacrĂ© de l’AlgĂ©rie Ce serait une trahison envers nos martyrs, envers Amirouche et ses hommes, envers les veuves de guerre algĂ©riennes en gĂ©nĂ©ral et kabyles, les enfants des martyrs kabyles, et du peuple de la rĂ©gion de Kabylie en particulier. Ce serait une trahison, dis-je, envers notre souffrance, envers le symbole de l’unitĂ© retrouvĂ©e de notre pays que de vouloir le changer ou le subordonner Ă  un autre drapeau. Ce drapeau de l’AlgĂ©rie, des hommes sont tombĂ©s par centaines de milliers en le tenant dans leurs bras pour lui Ă©viter d’ĂȘtre souillĂ© par l’ennemi
 Ce drapeau tĂ©moignera Ă  jamais de la dĂ©tresse et de la rĂ©pression qu’ont endurĂ©es nos pĂšres et nos mĂšres. Comment peut-on lui substituer ou lui prĂ©fĂ©rer un autre ? En tant qu’algĂ©rien, mais aussi en tant que kabyle, je m’opposerai de toutes mes forces Ă  quiconque voudrait nier la puissance symbolique de ce drapeau, et ne s’inclinerait pas devant lui en tant que symbole de nos souffrances et de notre libertĂ© si chĂšrement acquise. Ce drapeau n’a pas Ă©tĂ© conçu par un artiste dĂ©sƓuvrĂ© en exĂ©cution d’une commande banale. Il porte nos couleurs
 les couleurs qui ont fait vibrer des millions de cƓurs d’algĂ©riens
 quelle lĂąchetĂ© irrĂ©parable ce serait de le lĂącher !! Ses couleurs sont celles de l’hĂ©roĂŻsme et de l’abnĂ©gation le vert, couleur de l’islam, le blanc, la puretĂ© du cƓur et le sens du sacrifice, et le rouge le sang de nos martyrs. Le croissant, symbole de la ’lumiĂšre pure que ne touche pas le feu’’, est le symbole de Dieu, car les lettres qui forment le mot hilĂąl sont aussi celles du nom AllĂąh. Enfin, l’étoile Ă  cinq branches symbolise les 5 piliers de l’islam protĂ©gĂ©s par le croissant. Ce drapeau a rĂ©uni le peuple algĂ©rien du nord jusqu’au sud de Tamanrasset, et de Tlemcen jusqu’à Thavest TĂ©bessa. Tout algĂ©rien doit s’en convaincre C’est le plus beau drapeau du monde. C’est pourquoi je dis et rappelle, en dĂ©pit des illusions et des ambitions entretenues par certains, qu’un kabyle est d’abord un musulman et un algĂ©rien. Une fois ce principe affirmĂ©, je pense qu’il n’y a aucun mal Ă  laisser s’épancher ses sentiments pour sa rĂ©gion natale, ni mĂȘme Ă  ce que chaque rĂ©gion algĂ©rienne possĂšde son drapeau secondaire propre. Le drapeau de l’ amazighitĂ© » ? Le soi-disant drapeau ’berbĂšre’’ confirme, sans doute, mĂȘme Ă  l’insu de ceux qui le conçurent, le lien qui unit gĂ©nĂ©tiquement le peuple berbĂšre Ă  la tradition spirituelle universelle, en l’occurrence celle de l’islam Ă©ternel celui d’Abraham, celui pour qui pĂ©rirent les Troyens, les Carthaginois, et plus rĂ©cemment les combattants d’Amirouche et de Si HaouĂšs, ceux de Ben Boulaid, de Ben M’hidi et d’autres martyrs et combattants de la guerre de libĂ©ration nationale. C’est que les symboles viennent raviver des souvenirs inscrits Ă©ternellement dans les inconscients collectifs et qui Ă©mergent dĂšs que les conditions historiques le permettent Ă  nouveau. Ils reviennent comme par une opĂ©ration immanente que les esprits particuliers ne peuvent pas toujours percevoir ou connaĂźtre pour en parler, mais comme une fatalitĂ© de l’histoire qui est un Ă©ternel recommencement. Avec la rĂ©volution de notre peuple, et la libertĂ© qu’il a arrachĂ©e au prix du sang de nos martyrs, c’est toute une mĂ©moire transhistorique qui Ă©merge aprĂšs des siĂšcles d’éclipse, pour imposer la rĂ©flexion et la mĂ©ditation. Il renoue avec la derniĂšre tranche de son histoire ancienne, avec les derniers instants oĂč la fatalitĂ© historique l’en a retranchĂ© pour des siĂšcles. Il se prĂ©pare Ă  retourner sur la scĂšne de l’histoire pour y jouer son rĂŽle, celui que lui ont lĂ©guĂ© ses ancĂȘtres. Quand un peuple retourne dans l’histoire, il le fait avec toute l’énergie de tous ses ancĂȘtres, Ă  travers les couches historiques, bien plus loin que le moudjahid Koceyla et ses compagnons. Ceux-lĂ  furent les tĂ©moins de la luciditĂ© berbĂšre, au moment oĂč l’humanitĂ© recevait l’hĂ©ritage prophĂ©tique de l’islam, de ce ProphĂšte final que l’on attendait depuis des siĂšcles. Les BerbĂšres Ă©taient lĂ  pour lui ouvrir leurs cƓurs, et l’y accueillir, pour adhĂ©rer Ă  son message, parce que cette adhĂ©sion Ă©tait le critĂšre de l’intelligence celui qui refusait le message divin qu’on lui apportait signifiait son dĂ©sir de rester dans la privation de la lumiĂšre. Notre peuple a beaucoup de choses Ă  rattraper pour ĂȘtre prĂȘt Ă  accomplir la mission que Dieu lui a rĂ©servĂ©e. Il a Ă©tĂ© prĂ©parĂ© par l’Histoire Ă  jouer un rĂŽle fondamental des siĂšcles durant, il a Ă©tĂ© le creuset oĂč se sont fondus non seulement les peuples, mais les civilisations qui comptent, celles qui par leur grandeur, leurs hĂ©ritages continuent d’inspirer notre monde. Les Grecs, les Romains, les Carthaginois, les BerbĂšres toujours rĂ©ceptifs. Nous avons Ă©tĂ© en contact tout au long de notre histoire avec les influences mĂ©diques, phĂ©niciennes, romaines et arabes. Nous avons Ă©tĂ© chrĂ©tiens quand il fallait ĂȘtre chrĂ©tien, et nous nous sommes pressĂ©s de rejoindre les premiers combattants de l’islam pour ĂȘtre Ă  leurs cĂŽtĂ©s. AbĂ» al-AtĂąhiya3 juillet 2012 Notes de renvoi 1 Il existe encore des familles portant le nom de Ait-Ziri. Les Zirides sont une dynastie de la grande tribu qui a donnĂ© son nom gĂ©nĂ©rique aux berbĂšrophones d’aujourd’hui, les Imazighan, en arabe les BanĂ» Mazghana, ŰšÙ†Ùˆ مŰČŰșنه. 2 Ti-finagh-th, signifie simplement le phĂ©nicien, l’alphabet phĂ©nicien.
y68fKOb. 353 184 306 392 124 128 221 313 114

le drapeau le plus moche du monde