Scléroseen Plaques et incontinence anale. Y-a-t-il un lien ? La constipation, la défécation obstruée et l’incontinence fécale sont des poursuites courantes dans plus d’une Sclérose en Plaques. La littérature sur les mécanismes physiopathologiques sous-jacents à ces problèmes est rare. En utilisant la manométrie ano-rectale, nous lolostock via Getty Images 8 choses que ma sclérose en plaques a changées dans ma vie. lolostock via Getty Images L'autre jour en visionnant des photos souvenirs sur mon smartphone, quelle ne fut pas ma surprise quand j'ai vu la photo de cette chambre d'hôpital avec une Valentina encore toute petite dans sa poussette. The Husband mon conjoint, NDLR était venue la chercher pour que le neurologue puisse me faire une ponction lombaire, dernier examen nécessaire pour confirmer les suspicions qu'il avait. Cela faisait donc déjà trois ans que le diagnostic de ma maladie était tombé. Le temps passe définitivement trop vite. Trois ans qu'un rosier plein d'épines avait décidé de s'installer en moi. Et maintenant alors, où j'en suis après ces trois années passées? Je suis plus à l'écoute que jamais de mon corps et je sais dire merde au monde médical si c'est nécessaire Avant que la maladie ne se déclare, dès que j'avais quelque chose, le nez qui coule, un mal de gorge, mal au ventre et j'en passe, j'avais tendance à aller bien trop facilement chez le médecin pour avoir des médicaments. Je ne me croyais pas capable de comprendre ce qui m'arrivait et de me soigner de manière naturelle et intelligente ce qui est souvent bien plus facile que ce que l'on peut croire!. Du coup, mes placards étaient encombrés de médicaments à peine utilisés parce que je ne finissais jamais les traitements ou ou bien périmés car je n'osais pas les jeter de peur de manquer bien bien bien.... Maintenant, je suis enrhumée, je bois des litres de thé. Des brûlures d'estomac? Un peu de bicarbonate de soude mélangé à de l'eau et hop, cul sec! Si je suis fatiguée, je n'abuse plus de ma santé en forçant plus que nécessaire. La dernière fois que je l'ai fait, j'ai failli perdre la vue du côté droit. Qu'est-ce que cela peut faire si le ménage n'est pas fait de façon impeccable hein? Le nettoyage des vitres attendra demain. On peut bien manger une pizza congelée, j'ai cuisiné hier et la veille aussi. En trois ans, j'ai fait deux grosses poussées et quelques autres un peu plus douces car je les sentais arriver, je pouvais donc les contrôler la vue qui se brouille, le dessous de la paupière qui gratte, le pouce et l'index qui s'engourdissent au point de ne plus pouvoir ouvrir un pot de confiture toute seule, des soubresauts au niveau des jambes en pleine nuit. Je n'ai pas repris le traitement que j'avais commencé après l'annonce du diagnostic et finalement arrêté depuis la grossesse de mon troisième enfant En étant à l'écoute de mon corps, j'estime que cela n'est pas nécessaire pour le moment. C'est là que le bât blesse pour mon neurologue et la conseillère qui est censée m'aider et être à l'écoute de mes besoins. Il est inadmissible que je ne veuille pas le reprendre, je mets ma vie en danger, je suis inconsciente et vu que je ne suis pas médecin, je ne sais pas ce qui est le mieux pour moi. Mais si mon con, je sais très bien ce qui convient le mieux à mon corps pour me sentir en forme et je sais très bien que tu aimerais que je m'inflige ce traitement qui me rend encore plus malade pour remplir un peu plus ton portefeuille. C'est pour ça que je t'ai dit non, que je t'ai dit merde même quand tu es devenu trop insistant. Et puis j'ai dit merde aussi à cette conseillère qui m'appelait régulièrement pour me faire parler de ce mal-être qui devait m'habiter à cause de la maladie. Non, je vais bien et je ne suis pas au bord du suicide, loin de là. Après avoir pensé pendant des années que le corps médical avait la science infuse, j'ai décidé de prendre ma santé en main et elle me dit merci pour le moment en tout cas, je n'ai, moi-même, pas réponse à tout. J'ai pris mon traitement pendant environ six mois et il m'a laissé des séquelles, surtout du côté hormonal. Ma peau est devenue sèche, terriblement sèche et malgré toutes les crèmes que j'ai pu acheter pour l'hydrater, elle craque et saigne, surtout au niveau des mains. Mes mains sont tellement sèches que the Husband me dit souvent que je lui fais un peeling dès que je le touche et cela ne doit pas être agréable pour mes enfants de recevoir mes caresses pour les réveiller si mes mains sont aussi dures et piquantes qu'un bout de bois. Et puis quand mes règles sont là, je ne contrôle plus rien, on dirait une femme hystérique. Je passe du rire aux larmes en un quart de seconde, je m'énerve pour un rien, j'ai envie de tout casser, je veux aller me réfugier sous ma couette pour hiberner et surtout, j'ai très très mal au ventre au point de me tordre de douleur et de hurler. Avant le traitement, je n'ai jamais senti de telles choses quand j'avais mes règles. Quand j'ai parlé de ces symptômes à mon neurologue et ma conseillère, vous imaginez bien leur réponse "mais madame, voyons, ce n'est que dans votre tête! Vous irez mieux si vous prenez le traitement et le reste, c'est parce que votre corps change, vous vieillissez!". J'en ai pleuré de rage pendant des semaines. Non, ce n'est pas dans ma tête, je suis encore jeune quand même, je vais avoir 33 ans l'année prochaine et je vis cette situation au quotidien. J'aimerais que quelqu'un reconnaisse un jour que ce traitement m'a fait plus de mal que de bien et surtout, recevoir des excuses pour m'avoir laissée dans cet état. Certains jours, je me sentais et je me sens toujours comme un rat de laboratoire quand je constatais l'état de mes mains. J'aime enfin mon corps tel qu'il est malgré la sécheresse de ma peau J'ai perdu du poids, non pas à cause de la maladie, mais à cause d'une nouvelle alimentation. Aux alentours du mois d'avril, j'ai commencé à changer ma façon de manger. Rien ne me faisait envie, les enfants étaient difficiles à satisfaire et j'avais beau essayer de faire de nouveaux plats, ils ne voulaient rien goûter. Tout ça m'a donné envie de déserter la cuisine. Pendant quelques semaines mes repas se résumaient à des légumes cuits ou de grandes assiettes de crudités, du thé et de l'eau. Je prenais tout de même un copieux petit-déjeuner qui me faisait tenir une bonne partie de la journée un grand café au lait avec des viennoiseries, du pain noir ou blanc selon mes envies avec du beurre et parfois même une part de gâteau que j'avais fait la veille. Non non, je ne suis pas devenue anorexique, ne vous inquiétez pas! J'ai senti comme un besoin de renouveau dans mon assiette. Parce que j'avais perdu du poids, j'ai dû m'acheter de nouveaux sous-vêtements. La dernière fois que j'avais acheté de la jolie lingerie, c'était avant ma première grossesse, soit plus de cinq ans! J'ai été plus qu'heureuse de voir qu'avec des vêtements à ma taille, je n'étais pas si vilaine à regarder et j'ai finalement commencé à aimer mon corps malgré les défauts que je lui trouvais les mois auparavant. Ils sont toujours là et ils ne me gênent plus ou beaucoup moins. Ces changements alimentaires ont porté leurs fruits sur du long terme car maintenant je mange très peu de produits laitiers et je supporte peu les produits trop sucrés ou simplement sucrés. Après mon tatouage l'autre jour, je suis allée chez starbucks me servir un white mocha frappuccino, je n'y étais pas allée depuis l'hiver dernier. J'adorais cette boisson auparavant. Cette fois-ci, j'ai eu des hauts-le-coeur et je n'ai pas pu le finir. Comme quoi, ce point renvoie au tout premier que j'ai évoqué dans cet article je suis à l'écoute de mon corps et de mes besoins et je me sens bien mieux. J'ai fait du changement dans ma garde-robe et je me suis fait couper les cheveux Pendant longtemps, j'ai eu un style passe-partout, tee-shirt, jeans et baskets, cheveux mi-longs sans vraie coupe. Et puis j'en ai eu marre d'être invisible. J'ai commencé à inclure des pièces plus colorées dans mon dressing, de plus en plus de fleurs, de pantalons près du corps et surtout, des jupes et des robes. Je vis toujours en baskets mais bon, avec trois enfants, c'est plus pratique! Et puis ma no coupe, il fallait que ça change aussi, ça n'allait pas avec ce que je portais. Je suis allée chez la coiffeuse de mon quartier plutôt que le salon ultra hype avec de la musique bien trop forte et j'en suis sortie ravie. La coiffeuse avait totalement compris ce que je voulais un carré un peu dégradé avec la typique mèche sur le côté que j'avais quand j'étais plus jeune. J'ai même demandé à ce qu'elle me coupe les cheveux encore un peu plus courts, je voulais voir la différence, je voulais un renouveau capillairement parlant. Cette nouvelle coupe m'a donné un regain d'énergie, je me sentais comme la maman que je voulais être depuis toujours là pour ses enfants, pleine de vie et jolie aussi. Je me suis fait tatouer Vous n'êtes sûrement pas passés à côté de l'information si vous me suivez sur les réseaux sociaux ou si vous avez lu mon dernier article. Il y a des moments dans la vie qui ont besoin d'être inscrits pour toujours et j'ai choisi de le faire grâce à deux tatouages. C'est bête à dire mais depuis que je les ai, je me sens enfin complète. Je vous invite à lire ici mon article qui leur est consacré. J'ai repris la conduite En novembre, cela fera un an que je suis retournée sur les routes derrière un volant. Si vous m'aviez dit ça avant que ma maladie ne se manifeste ou bien encore un an après le diagnostic, je vous aurais ri au nez. Quoi? Moi? Conduire à nouveau? C'est impossible voyons, j'ai la phobie de la conduite! Mais the Husband a su me convaincre, il a aussi trouvé le modèle de voiture parfait pour que je puisse me sentir en sécurité afin de bouger avec mes enfants sans stresser ou presque. J'ai encore certaines appréhensions pour aller sur la quatre-voies mais je compte bien essayer très vite d'y remédier pour me déplacer enfin sans contraintes. Chaque chose en son temps! Je ne peux plus vivre sans plantes chez moi Tout a commencé avec une orchidée soldée dans un coin d'un magasin, pour essayer, comme ça, si elle voulait se refaire une santé à la maison. Et puis de fil en aiguille, je suis passée d'une orchidée mal-en-point à plus de trente plantes à la maison. Avoir une jungle urbaine chez moi, c'est ce dont j'ai besoin pour me relaxer, me ressourcer et m'apaiser. Je suis énormément fière de mes enfants et de mon mari mais quand j'invite du monde à la maison, je ne peux pas m'empêcher de présenter mes plantes à nos invités. Certaines personnes diront que je suis folle mais je ne peux pas m'en empêcher. J'avais jusqu'au début de l'été quatre medinillas magnificas à la maison mais elles ont eu des problèmes de santé, les feuilles ont commencé à tomber puis les racines ont pourri, sans explication aucune. J'ai pleuré quand je me suis résolue à les mettre à la poubelle et j'ai eu le coeur lourd pendant des jours en regardant leurs pots vides. Je ne supporte plus la chaleur Je vous avais déjà dit il y a deux ans dans cet article que je n'aimais pas l'été. Cela s'est accentué avec ma sclérose en plaques. Cette maladie et la chaleur ne sont pas vraiment compatibles. "La chaleur n'a pas d'influence sur l'évolution de la sclérose en plaques. En d'autres termes, elle ne provoque pas de nouvelles poussées ni d'aggravation de l'évolution de la maladie. Par contre, elle augmente la fatigue des patients. Les symptômes liés aux troubles de l'équilibre, aux troubles du système locomoteur les mouvements, aux troubles de la vue, etc. peuvent temporairement s'aggraver. Ce phénomène est transitoire dès que le corps s'est rafraîchi, les symptômes régressent et tout rentre dans l'ordre en quelques heures" source. Au début, je ne comprenais pas pourquoi j'étais grognon et si fatiguée cet été alors que j'étais enfin en paix avec mon corps, je n'avais pas honte de le montrer je voulais le montrer même et je voulais profiter du beau temps pour exhiber ma nouvelle garde-robe. J'avais le plus grand mal à me lever le matin et je préférais glander dans mon canapé plutôt que de ranger, cuisiner ou même regarder la télévision. Heureusement, j'arrivais quand même à positiver et cela me motivait pour aller de l'avant mais je n'ai jamais été autant cernée de ma vie! Je ne veux plus d'enfants Notre famille est complète avec trois enfants. The Husband se verrait bien avec un petit dernier dans quelques années, mais moi, pas du tout. Ma sclérose en plaques s'est déclarée après ma deuxième grossesse. J'ai eu une poussée dix mois après mon accouchement et j'en ai vécu une deuxième à la date "anniversaire" après mon troisième accouchement. Entre-temps, c'était plus de la fatigue qu'autre chose, des mini poussées qui partaient comme elles étaient venues en me reposant. Je sais gérer ma vie au quotidien sans problème, je sais comment réagir quand me suis fatiguée mais qu'arriverait-il si je tombais de nouveau enceinte? Si j'accouchais et qu'une nouvelle poussée "anniversaire" pointait son nez, plus violente que les deux premières? Je ne peux pas me permettre de vivre ça alors que nous avons enfin trouvé un équilibre de vie de famille. Si j'avais une poussée plus forte que les autres, je pourrais rester avec des séquelles à vie et cela serait une catastrophe pour nous. Je ne veux pas que mes enfants connaissent une maman diminuée à cause d'une maladie. Oui je sais, la grossesse et l'allaitement "protègent" le corps des femmes contre de nouvelles poussées mais après? Si c'était la poussée de trop? Vous pouvez retrouver tous mes articles parlant ou évoquant ma sclérose en plaques ici. À voir également sur Le HuffPost Lediagnostic tombe. À 36 ans, Geneviève Marcotte doit dorénavant concilier son avenir avec la sclérose en plaques. «Il n’y avait pas assez de la COVID-19. Il fallait qu’il y ait une autre couche. Je suis dessinatrice en bâtiment. Je me disais que ça passerait. Quels sont les symptômes de la sclérose en plaques ? La sclérose en plaques se manifeste de manière très variable selon les patients. Le plus souvent, les symptômes apparaissent au cours de périodes de durée limitée, les poussées. Des troubles de la sensibilité révèlent souvent la maladie fourmillements, picotements, sensations de froid ou de ruissellement sur la peau, engourdissement, douleurs, etc. Une faiblesse musculaire est parfois observée au niveau d'un bras ou d’une jambe, avec des difficultés à marcher. Dans 20 à 25 % des cas, la maladie se révèle par une baisse de la vision. Des vertiges sont parfois présents. Les troubles de la sensibilité Ces troubles révèlent souvent la maladie fourmillements, picotements, sensations de froid ou de ruissellement sur la peau, sensation d’étau, engourdissement, douleurs, voire sensation de décharges électriques le long de la colonne vertébrale lorsque le patient fléchit la tête signe de Lhermitte. La faiblesse musculaire Le patient ressent une faiblesse, une lourdeur, une baisse de la force musculaire d’un bras ou d’une jambe qui peuvent entraîner des difficultés à marcher. L'atteinte du nerf optique Cette atteinte se traduit par une baisse de vision et révèle la maladie dans 20 à 25 % des cas. Cette baisse d’acuité visuelle peut s’accompagner d’une douleur autour de l’orbite, particulièrement lorsque l’œil n’est pas en mouvement. Les autres troubles Des troubles visuels vision double ou des vertiges peuvent également être présents. La définition de la poussée de sclérose en plaques Malgré la diversité des symptômes qui la caractérise, la poussée répond à une définition précise établie par les neurologues. Une poussée est définie par l’apparition de nouveaux symptômes évoquant une sclérose en plaques ou l’aggravation de symptômes déjà existants, pendant plus de 24 heures et en dehors d’une période de fièvre. Une poussée dure environ deux à six semaines. Il n’a jamais été prouvé que le stress, ou les traumatismes physiques ou psychiques puissent entraîner des poussées ou déclencher la maladie. Toutefois, une période de stress peut être responsable de l’exacerbation de certains symptômes, troubles sensitifs et douleurs en particulier. Pour certains neurologues, les infections banales rhume, bronchite, par exemple peuvent favoriser le déclenchement d’une poussée. La sclérose en plaques entre les poussées En dehors des poussées, la maladie peut se manifester par une fatigue. Mais d’autres signes peuvent survenir tremblements, troubles urinaires, constipation. Qu'appelle-t-on phénomène d'Uhthoff ? Si la fièvre n’occasionne pas de poussée à proprement parler, l’élévation de la température du corps qui la caractérise peut en revanche provoquer la réapparition de symptômes apparus lors d’une précédente poussée et être très mal supportée par certains patients blocage de la conduction de l’influx nerveux au sein des fibres démyélinisées, dit phénomène d’Uhthoff ». Certaines personnes connaissent parfois une réactivation de symptômes neurologiques anciens, le plus souvent des troubles visuels, qui se dissipent quelques heures après la baisse de la température du corps. Cette réapparition de symptômes peut également se produire pendant ou après un effort sportif, du fait de l’élévation de la température corporelle, ou lors d’un voyage dans un pays au climat tropical. Le seuil de déclenchement du phénomène d’Uhthoff est variable d’un patient à l’autre. Onl'a dit : la sclérose en plaques concerne environ 110 000 personnes en France (ce qui représente environ 150 cas pour 100 000 habitants) avec 4000 à 6000 nouveaux cas diagnostiqués par an. La sclérose en plaques correspond à une pathologie inflammatoire dite auto-immune, touchant le système nerveux central. Reconnue comme la première cause neurologique de handicap non traumatique du jeune adulte, le diagnostic de la SEP repose essentiellement sur l’IRM qu’en est-il de l’IRM cervicale ? Peut-elle diagnostiquer une sclérose en plaques ? Réponses dans le présent que la sclérose en plaques ?Diagnostic clinique de la sclérose en plaques Diagnostic paraclinique de la sclérose en plaques La ponction lombaire La mesure des potentiels évoqués L’imagerie par résonance magnétique IRM Rôle de l’IRM cervicale dans le diagnostic de la sclérose en plaqueQu’est-ce que la sclérose en plaques ? La sclérose en plaques ou SEP se définit comme une maladie inflammatoire chronique d’origine auto-immune. Elle atteint le système nerveux central autrement dit l’encéphale cerveau, cervelet et tronc cérébral, la moelle épinière et les racines des nerfs pour la première fois en 1868 par Jean-Martin Charcot, elle touche aujourd’hui environ 120 000 personnes en France, avec une moyenne de 3 000 nouveaux cas détectés chaque année. L’âge moyen de diagnostic se situe entre 25 et 35 ans, et il existe une prédominance d’atteinte chez les sclérose en plaques est considérée, actuellement, comme la première cause de handicap sévère non traumatique du jeune s’agit d’une maladie évoluant généralement par poussées entrecoupées de périodes de rémission. Cependant, il arrive parfois que son évolution soit continue et mécanisme à l’origine de la sclérose en plaque consiste en une démyélinisation des axones. En effet, les axones sont des prolongements des neurones qui sont entourés d’une gaine formée par une substance appelée myéline », cette gaine a pour rôle de protéger et isoler les fibres nerveuses tout en augmentant la vitesse de propagation de l’influx cours de la sclérose en plaques, le système immunitaire s’attaque pour des raisons encore inconnues aux cellules produisant la myéline nommées oligodendrocytes » et les détruit. Ceci a pour conséquence une démyélinisation des fibres nerveuses et l’absence de gaine de myéline conduit à une altération de conduction de l’influx système nerveux central étant le lieu de commande de fonctions intellectuelles, cognitives, sensitives et motrices, son atteinte se traduit donc par de multiples symptômes secondaires à l’anomalie de ces n’existe malheureusement actuellement aucun traitement curatif pour la sclérose en plaque. Les traitements proposés, à base d’immuno- régulateurs et immunosuppresseurs ne permettent qu’un espacement et une diminution des poussées freinant ainsi l’évolution de la se trouve néanmoins que des avancées thérapeutiques encourageantes quant à l’élaboration d’un traitement pouvant améliorer l’évolution et le pronostic de cette pathologie soient en cours de clinique de la sclérose en plaques La sclérose en plaques est une maladie qui évolue lentement. En effet, de nombreux patients présentent au cours de leurs vies des symptômes transitoires qui ne sont pas immédiatement rattachés à cette pathologie. C’est ce qu’on appelle la phase de latence ». Cette phase peut durer 1 année à 20 ans, elle est caractérisée par une démyélinisation n’engendrant pas de manifestations les signes cliniques commencent à apparaitre, la maladie devient alors patente » et la maladie commence à évoluer soit de façon continue et progressive, soit, par poussées entrecoupées de périodes de poussées de sclérose en plaques sont caractérisées par une dissémination dans le temps et dans l’espace. Ce qui signifie qu’elles touchent différents organes et surviennent à des périodes diagnostic de la sclérose en plaque repose actuellement sur un faisceau d’arguments cliniques et manifestations cliniques rencontrées au cours de la sclérose en plaques sont très variées. L’ensemble de ses symptômes évoluent généralement dans un contexte de fatigue permanente, ainsi nous retrouvons Des troubles moteurs signes révélateurs de la maladie dans 40 % des cas, il peut s’agir d’une monoparésie, d’une paraparésie ou plus rarement d’une hémiparésie. Cette manifestation peut aller d’une gêne à type de lourdeur, de crampes musculaires ou de fatigabilité à l’effort jusqu’à une paralysie plus complète. A l’extrême une paraplégie avec abolition des réflexes peut troubles de la sensibilité révélant la maladie dans 20% des cas, ces troubles regroupent les paresthésies, hypoesthésies voire même des anesthésies. Mais également, des douleurs ou des sensations de décharges électriques au cours de certains troubles de la vision entrant dans le cadre de la neuropathie optique rétrobulbaire, ces manifestations sont le reflet d’une atteinte du nerf optique, ils regroupent une baisse d’acuité visuelle habituellement unilatérale s’accompagnant d’une douleur périorbitaire majorée au cours des mouvements des globes troubles liés à l’atteinte des nerfs crâniens tels que la paralysie faciale, la baisse de l’acuité auditive hypoacousie ou une névralgie troubles dus à l’atteinte cérébelleuse et vestibulaire notamment la démarche ébrieuse, une ataxie, une dysarthrie et des troubles génito-sphinctériens regroupent l’impuissance sexuelle chez l’homme, une rétention ou au contraire une incontinence troubles cognitifs tels que des difficultés de concentration et des troubles de la mémoire sont retrouvés après quelques années d’évolution de la maladie. A l’extrême une démence peut paraclinique de la sclérose en plaques La confirmation du diagnostic de la sclérose en plaque nécessite la réalisation de certains examens paracliniques, à savoir La ponction lombaire SourceElle permet une analyse biologique et immunochimique du liquide céphalo rachidien, elle met en évidence la présence de signes inflammatoires et une synthèse d’immunoglobulines anticorps anormale dans ce sa réalisation, il faut néanmoins s’assurer qu’il n’y a pas de contre indications telles que l’hypertension intracrânienne et ce par la réalisation d’un fond d’œil et/ou d’un scanner du LCR doit systématiquement se faire simultanément avec celle du sérum du malade prélevé le même jour afin de faire une mesure des potentiels évoqués Les potentiels évoqués sont des potentiels électriques qui permettent d’étudier les variations de l’activité électrique du système nerveux suite à une stimulation d’origine extérieure visuelle, auditive, sensitive ou permet d’évaluer la qualité et la vitesse de conduction de l’influx nerveux au niveau des voies de la motricité, la sensibilité, l’audition ou la la SEP, les potentiels évoqués visuels sont les seuls utilisés afin d’affirmer le diagnostic. En effet, un ralentissement de transmission de l’influx nerveux au niveau des nerfs optiques est généralement par résonance magnétique IRM L’IRM cérébrale et médullaire représente l’examen de choix dans le diagnostic de la SEP, elle permet de mettre en évidence la présence de plaques inflammatoires dans le système nerveux plaques sont nommées lésions », elles prennent l’aspect de tâches blanches nommées hypersignaux » ou bien noires dites hyposignaux ».SourceCes lésions sont généralement localisées au niveau de la substance blanche périventriculaire, plus particulièrement dans le tronc cérébral et dans la moelle notamment cervicale, d’où l’intérêt du recours à une IRM de l’IRM cervicale dans le diagnostic de la sclérose en plaqueDe manière générale, le premier examen d’imagerie indiqué dans la sclérose en plaques est l’IRM cérébrale. Il arrive néanmoins, chez certains patients qu’on ne retrouve pas de lésions encéphaliques car les plaques ne se sont formées qu’au niveau de la moelle épinière et plus particulièrement dans cette situation que l’IRM cervicale trouve tout son faut cependant souligner, que seule, l’IRM cervicale ne suffit pas à affirmer le diagnostic, ni à faire le suivi de la m’appelle Sidali. Je suis médecin généraliste et rédacteur web. Etant professionnel de santé, ma mission est de contribuer au soulagement des maux de mes patients. Etant aussi passionné de rédaction, j’ai le plaisir de partager mes solides connaissances médicales avec le plus grand nombre de lecteurs, et ce, en rédigeant des articles vulgarisés et très agréables à lire. Levaccin contre le H1N1 a-t-il déclenché ma sclérose en plaques?» Cette question obsède Nathalie Roy, infirmière au CHUV et maman de quatre enfants, qui a ressenti les premiers symptômes de cette terrible maladie douze jours après s’être fait vacciner. «La sclérose peut apparaître suite à un choc émotionnel ou une forte infection. Il existe différents types de sclérose en plaques, ils sont tous graves. Leur diagnostic et leur traitement est complexe car chaque professionnel doit adapter le programme thérapeutique de façon individuelle. La sclérose en plaques est une maladie grave avec une issue fatale. Malheureusement, il existe différents types de sclérose en plaques, et il n’est pas toujours facile de les identifier pour les différencier les uns des s’agit d’une pathologie chronique qui n’a pas de guérison. Par conséquent, recevoir son diagnostic est une nouvelle préoccupante qui défait toutes les attentes chez les patients et leurs sa complexité, nous devons également ajouter que la clinique a catalogué différentes formes de maladie, qui sont toutes graves. Si l’équipe professionnelle traitante n’est pas en mesure de trouver le type de maladie en question chez chaque patient, le début du traitement approprié est tant que pathologie neurologie, elle est une cause très fréquente de handicap puisqu’elle tend à apparaître chez les jeunes adultes, généralement de moins de 40 ans. Ce sont des patients qui doivent abandonner leurs études et leur travail dans la plupart des ailleurs, tous les types de cette maladie sont auto-immuns. Autrement dit, le corps lui-même attaque ses propres composants. Dans ce cas, il fabrique des anticorps qui détruisent la myéline, une substance qui recouvre les nerfs. Grâce à la myéline, la transmission des impulsions nerveuses est possible. Sa destruction endommage la connectivité de la sclérose en plaquesPresque tous les types de sclérose en plaques partagent les mêmes symptômes. Ce qui varie généralement, c’est la forme de présentation ainsi que le type d’évolution dans le principaux signes de la maladie se manifestent dans l’appareil locomoteur. En effet, les patients éprouvent une faiblesse dans les membres, ils ont du mal à marcher et perdent l’équilibre. Les bras deviennent également plus faibles, et surviennent alors des chutes soudaines d’objets, comme les tasses ou les part, les crampes sont aussi un symptôme commun, accompagnées de douleur dans le muscle qui se contracte de manière involontaire. Même si la personne veut assouplir la zone contractée, elle n’y parvient plus des crampes, les muscles affectés sont soumis à des tremblements et des spasmes. Il va sans dire que cela entrave considérablement les activités de la vie quotidienne. Autrement dit, la maladie compromet la qualité de autre système touché est le système digestif. Les différents types de sclérose en plaques provoquent la constipation et la rétention d’urine. Cela a lieu parce que les nerfs qui devraient transmettre l’information du mouvement péristaltique sont sans d’autres organes qui subissent une importante affectation sont les yeux. Certains patients débutent avec le symptôme de la vision double, avant de souffrir de troubles ou de faiblesse dans les membres. En plus de la vision double, des mouvements rapides et incontrôlés des globes oculaires peuvent se manifester.“La sclérose en plaques détruit la myéline des nerfs et diminue la transmission des informations entre les neurones.” Lisez également A quel âge peut apparaître la sclérose en plaques ?Types de sclérose en plaquesLes protocoles de diagnostic de la maladie ont identifié quatre type de sclérose en plaques SEP-RR il s’agit de la sclérose en plaques récurrente-rémittente. Elle est nommée ainsi parce qu’elle alterne entre des périodes de poussées aiguës avec d’autres symptômes, puis d’autres phases de plusieurs mois sans signes de la pathologie. L’apparition des poussées est souvent liée à un nouveau secteur neurologique touché par le manque de myéline. C’est le type de sclérose en plaques le plus fréquent des quatre. SEP-PS la sclérose en plaques progressive secondaire est celle qui commence comme une SEP-RR, mais évolue vers une forme de symptômes permanents, sans périodes de repos. SEP-PP c’est la sclérose en plaques progressive primaire. Il n’y a presque pas de périodes sans symptômes et elle débute de façon progressive depuis zéro, sans évoluer à partir de la forme SEP-RR. C’est ce qui la différencie du type précédent. SEP-RP il s’agit du type de sclérose en plaques le moins fréquent et se nomme sclérose en plaques rémittente-progressive. Les poussées aiguës se chevauchent. “Dans la majorité des cas, tous les types de sclérose en plaques entraînent des handicaps chez les patients. Beaucoup d’entre eux ne pourront pas retourner étudier ou travailler.” Découvrez plus 7 astuces pour prévenir les maladies neurodégénérativesDiagnostic et traitementLa Communauté Scientifique Internationale a convenu que les critères de McDonald sont la norme pour diagnostiquer tous les types de sclérose en plaques. Ensuite, il faut attendre l’évolution de la maladie pour savoir de quel type il s’ ailleurs, le traitement est similaire pour tous. Pour les poussées aiguës avec des signes d’évolution de perte de la myéline, des corticoïdes sont administrés. Concernant les périodes d’intervalle, des médicaments modifiant l’évolution sont généralement les médicaments, la rééducation à travers diverses thérapies se concentre sur les habiletés qui se perdent petit à petit. Dans ce processus, des kinésiologues, des orthophonistes et des ergothérapeutes sont différents types coïncident en termes de gravitéBien qu’elle présente différents types, la maladie est toujours grave. Son évolution est chronique et progressive, avec la perte des fonctions au fil du temps. Aucun moyen n’existe actuellement pour la soigner, même si des progrès considérables ont été réalisés en matière de contrôle pourrait vous intéresser ...
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Hero Images via Getty Images Sans ma sclérose en plaques, je serais passée à côté de ma vie. Hero Images via Getty Images Je sais que j'ai une sclérose en plaques depuis septembre 2015. Cette maladie m'a changé, c'est un fait. On ne peut pas rester la même personne quand on découvre du jour au lendemain qu'on a une maladie auto-immune. Au début, j'ai eu du mal à l'accepter. Je me voyais déjà paralysée, dans une chaise roulante, le visage figé dans un rictus de douleur à cause d'une poussée de trop. Et puis, il y a eu le début du traitement. Des injections de plegridy toutes les deux semaines avec des effets secondaires plus que désagréables. Finalement, la phase d'acceptation est arrivée. Quel soulagement! J'arrivais enfin à vivre sans y penser tous les jours. Ma troisième grossesse m'a beaucoup aidé, je dois dire. J'ai dû arrêter le traitement qui me rappelait toutes les deux semaines que j'étais une personne différente, une personne malade, voire handicapée pour certaines personnes. A ce jour, j'allaite encore mon fils de onze mois, je n'ai donc repris aucun traitement. J'ai tout de même fait une poussée "anniversaire" en septembre dernier. J'ai reconnu tout de suite les symptômes, même si c'était l'oeil droit qui était touché cette fois-ci. Comme quoi, la sclérose en plaques n'est pas prévisible, chaque poussée peut être différente. Je pense qu'il est utile que vous le sachiez. J'ai une conseillère attitrée qui m'appelle de temps en temps pour savoir comment je me sens. Au début, je pensais que c'était mon "amie", qu'elle était là pour m'aider à épancher mes états d'âme à propos de la maladie. Et puis la dernière fois que je l'ai eue au téléphone, trois mois après mon accouchement, une petite lumière s'est allumée dans ma tête cette conseillère était là pour me forcer à reprendre le traitement et donc donner plus d'argent au laboratoire pour lequel elle travaillait. Elle m'a dit d'un ton mielleux "madame, avez-vous pensé à sevrer votre fils? Il existe de très bons laits de croissance et cela vous permettrait de reprendre votre traitement dans la foulée. Trois mois d'allaitement, c'est bien assez pour un bébé, vous avez besoin de notre traitement pour aller mieux". Hein, quoi, comment? Tu as dit quoi là? De un, je vais très bien, merci d'avoir oublié de me le demander cette fois-ci. De deux, je compte allaiter mon fils minimum un an sauf s'il se désintéresse de lui-même du sein. De trois, ton traitement là, il me rend plus malade qu'autre chose. Tu te souviens de ce que je t'avais raconté la dernière fois? Genre idées noires, grosse fatigue provoquant des cernes que je ne pouvais plus dissimuler, des boutons dignes d'un ado en pleine puberté et des cheveux bipolaires me faisant ressembler à un cadavre. Sa réponse a été la suivante "ah, vous ne voulez donc pas reprendre le traitement pour des raisons esthétiques?". Je... Mais... As-tu écouté ce que je viens de te dire? De te redire même? Je lui ai finalement dit que je ne souhaitais pas reprendre le traitement, point. Je ne veux pas m'injecter quelque chose qui me rend malade quand je me sens bien. Si je sens qu'une poussée arrive, je me reposerai, je prendrai soin de moi. Si les symptômes ne disparaissent pas après trois jours, je prendrai un rendez-vous chez mon neurologue pour avoir des perfusions de cortisone pendant les trois jours suivants c'est chouette en plus, ça fait planer! Haha, je rigole hein, i-ro-nie les gens, ne montez pas tout de suite sur vos grands chevaux!. Si après trois jours, ça ne passe pas, on fait une autre cure et si ça ne passe toujours pas, on verra ce que me propose mon neurologue. A l'heure où j'écris cet article, j'ai les mains tellement sèches que la peau craque et elles saignent. Merci le plegridy qui a donné le droit à ma peau de faire ce qu'elle veut. Non, cela ne vient pas de la vague de froid car je sors avec des gants, je les hydrate plus de quatre fois par jour et je dors même avec des gants en tissu imprégnés de crème pour essayer de ne plus avoir des mains qui ressemblent à une râpe à fromage. Avec l'acceptation de la maladie, j'ai commencé à avoir une nouvelle philosophie de la vie. La sclérose en plaques est une maladie que l'on ne peut pas guérir pour le moment et surtout, c'est une maladie imprévisible. Alors, au lieu de passer le reste de ma vie qu'elle soit longue ou écourtée à râler ou à déprimer pour des choses insignifiantes ou qui peuvent être arrangées en y mettant du mien, je n'ai qu'une vie et je compte bien en profiter yolo ou no more regrets, comme vous voulez! J'essaie au maximum de profiter de chaque instant, qu'il soit positif ou non. Si une embûche arrive sur mon chemin, j'essaie de trouver au plus vite une solution et je me réjouis ensuite d'être arrivée à passer au dessus par mes propres moyens, ou en demandant de l'aide. Non, je n'ai plus peur de demander de l'aide maintenant. Ce n'est pas un signe de faiblesse, je vois ça comme une force. Aller vers l'autre pour lui dire "j'ai besoin de toi, aide-moi" est une forme de courage dont on devrait pouvoir être fier. A chaque fois que je demande de l'aide, j'en ressors grandie. Je note le plus possible dans un carnet, dans mon téléphone, sur une note adhésive les bonheurs, petits ou grands, qui sont venus saupoudrer de paillettes mes journées. Je trouve que c'est important de se rendre compte qu'un petit rien peut ensoleiller une journée qui avait mal commencé un sourire de mon bébé quand je vais le chercher dans son lit, un dessin de mon aîné qui représente toute la famille, un câlin surprise de ma cadette, ma commande amazon qui arrive avec un jour d'avance, une de mes orchidées qui refleurit, un arc-en-ciel qui apparaît après la pluie, un mail d'une copine... La liste est longue. J'ai même dédiée une série d'articles ici sur le blog dans lesquels je relate ces petits bonheurs qui rendent la vie meilleure. Je remplis notre maison de plantes et de fleurs. Je crois que j'ai la main verte, même si je suis encore débutante en la matière. Cela a commencé après avoir acheté une orchidée "soldée" parce qu'elle n'avait plus de fleurs et ses feuilles étaient dans un piteux état. J'ai décidé de la ramener à la maison pour lui donner une seconde chance. Elle a commencé à me faire de nouvelles feuilles et puis un jour, elle m'a fait une nouvelle tige et elle a fleuri à nouveau. En lui donnant les soins adéquats, elle était de nouveau en pleine forme. Sa "guérison", je l'ai vécu comme une représentation de ma "guérison". J'ai essayé de prendre soin d'elle et elle s'est sentie mieux. J'essaie donc de prendre soin de moi autant que je le peux pour aller mieux. Je suis émerveillée devant une pilea qui fait de nouvelles feuilles sous celles qui sont déjà présentes. Je suis émerveillée par la couleur si profonde de la dernière orchidée qui est arrivée à la maison. je suis émerveillée par les feuilles majestueuses de mes monsteras. Je suis émerveillée devant la beauté de ma medinilla magnifica. En arrosant mes plantes, je leur parle. Je leur dis qu'elles sont belles, je les félicite de la force qu'elles ont et je leur promet que le soleil sera bientôt de retour. Je ne suis pas folle vous savez! J'ai sincèrement l'impression que cela leur fait autant de bien que moi. The Husband mon conjoint, NDLR me disait l'autre jour que notre maison ressemblait à une jungle. Et bien, qu'est-ce que je l'aime ma jungle! Maintenant, je ne dis plus oui à tout. Avant, je disais oui à tout le monde, même si ce qu'on me demandait me faisait sortir de ma zone de confort ou bien me faisait stresser pour un rien. Avec ma sclérose en plaques, j'évite le plus possible de me trouver en situation de stress car à la longue, cela pourrait me provoquer une poussée. Avec trois enfants en bas âge, j'ai déjà assez de stress à la maison vous ne croyez pas? J'ose dire non et si la personne en face de moi insiste, ça sera "m*rde, j'ai dit non". Il y a peu, je suis tombée sur une publication Facebook qui disait "quand vous voyez quelque chose de beau chez quelqu'un, dites-lui. Cela vous prend une seconde et cela lui restera toute sa vie". C'est exactement ce que j'essaie de faire au quotidien, que ce soit avec mes enfants, the Husband, une maman au jardin d'enfants, une personne que je ne connais que sur les réseaux sociaux, une amie irl... Cela ne coûte rien, ça fait énormément de bien de le dire et de voir la réaction de la personne à qui je viens de le dire. Cela peut vous sembler bizarre mais cela m'apporte un apaisement de l'âme pendant une fraction de seconde. Je me sens en paix avec moi-même et ceux qui m'entourent. Je n'hésite pas non plus à sourire à de parfaits inconnus dans la rue si nos regards se croisent. Cela les perturbe au début mais ils me retournent ensuite ce sourire. Et hop, un petit bonheur à rajouter à ma liste! Le monde est devenu si austère, individualiste, égoïste que de simples petits moments de flottements comme ceux-ci sont tellement agréables à vivre! Je ne suis pas qu'amour et paix, non, genre namaste, peace et compagnie. Si on me cherche, on me trouve. Je ne souhaite le mal à personne, mais je ne resterai pas muette si vous me cherchez. J'ai décidé de dépasser mes craintes, mes peurs et mes phobies bien que cela ne soit pas tous les jours facile. Comme je viens de vous l'écrire, je ne dis plus oui à tout pour faire plaisir à tout le monde de peur de me faire rejeter. Les personnes auxquelles j'ai dit non ne sont pas contentes et ne comprennent pas mon refus? Et bien au revoir. Je ne veux plus m'entourer de personnes négatives ou qui n'essaient pas de me comprendre. Mon allemand n'est pas encore correct bien que cela fasse presque dix ans que je vis en Allemagne? Tant pis, j'engage quand même la conversation, je ne me retiens plus de demander où trouver tel article en magasin, j'envoie des mails en allemand... On ne me comprend pas? J'essaie une autre tournure de phrase. On ne me comprend pas? Tant pis, ce n'est pas grave. Peut-être que mon allemand n'est pas encore compréhensible par tout le monde mais je suis quadrilingue et ce n'est pas donné à tout le monde, j'ai donc de quoi être fière de moi. Je n'ai jamais aimé conduire. Pour mon bien-être et celui de ma famille, je me suis remise derrière un volant et c'est assez chouette en fait! J'ai la phobie des araignées depuis les années que j'ai passées au Chili. L'autre jour, il y en avait une énorme dans l'évier de la cuisine. J'ai pris mon courage à deux mains et je l'ai littéralement explosée avec une chaussure oui, mon évier est très grand! en sortant tous les gros mots qui me passaient par la tête. Avant, je serais restée paralysée devant, en sueur et j'aurais commencé à pleurer. Pour terminer cet article non, je ne suis pas triste d'être malade. Non, je ne pense pas à ça tous les jours planquée sous une couette à pleurer toutes les larmes de mon corps. Je me serais bien passée de la maladie, c'est sûr, mais d'une certaine façon, ma sclérose en plaques m'a aidé à ouvrir les yeux et profiter de la vie. Je suis assez fière de la personne que je suis devenue depuis que le diagnostic a été posé. A chaque problème sa solution. Après la pluie le beau temps. La vie peut être belle, très belle même, si on sait la regarder d'un oeil positif. Sans la maladie, je serais passée à côté de ma vie. À voir également sur Le HuffPost
Cesamedi 30 mai aura lieu la journée mondiale de la sclérose en plaques. Une maladie incurable avec laquelle Nathalie Dumez a dû apprendre à vivre, voilà six ans. Devenue patiente experte
On dit que le sport c’est la vie, mais dans le cas de la sclérose en plaques, c’est encore plus vrai », témoigne Laëtitia Nadec. Ce lundi 30 mai à l’hôpital de la Timone, patients et soignants se sont retrouvés autour de stands pour sensibiliser et informer autour de la sclérose en plaques SEP. Diagnostiquée depuis 12 ans, Laëtitia Nadec est l’une des patientes du service. Il y a deux ans, une grosse crise m’a paralysé le côté gauche », raconte-t-elle, mais j’ai récupéré à 75 % grâce à la rééducation, à un traitement, au sport et à la volonté. » Pour cette grande sportive », la sclérose en plaques c’est une cohabitation Il y a moi et Madame SEP, je dois vivre en communion avec elle, et ne pas la déranger pour ne pas qu’elle me dérange. » Pour l’expliquer simplement, la SEP c’est le système immunitaire qui s’emballe et qui attaque les cellules saines du corps » décrit Laëtitia Nadec. C’est une maladie auto-immune du système nerveux central, qui affecte le cerveau, le nerf optique et la moelle épinière » complète Marie Delenne, une patiente ressource. Cela concerne plus de 110 000 personnes en France. Et cette altération de myéline [gaine protectrice des fibres nerveuses, Ndlr] provoque des troubles », précise-t-elle. Si les douleurs et la fatigue ressenties par les patients sont bien là, 80 % des troubles de la SEP sont invisibles ». Faire avancer la recherche Pour Rodrigue Landot, diagnostiqué depuis 24 ans, la sclérose en plaques n’est pas une, mais des maladies elle ne sera jamais la même d’une personne à l’autre ». En fonction de l’agressivité de la SEP, d’où la moelle épinière est touchée », les troubles seront différents. Rodrigue Landot a perdu la vue pendant 4 ans, avant de la retrouver. L’alimentation joue beaucoup pour moi, mais il faut continuer à bouger, faire des activités, voir du monde, discuter », explique-t-il derrière le stand. Les cinq troubles majeurs causés par la sclérose en plaques sont la vue, l’équilibre, la locomotion, la fatigue et la vessie », énumère le patient. S’il n’existe pas encore de traitement pour guérir de cette maladie, des facteurs aggravants comme le stress, la chaleur, la fatigue et les chocs émotionnels » sont à limiter, développe-t-il. Devant le hall de l’hôpital, le reste de l’équipe s’affaire autour d’un vélo d’appartement. Pédaler contre la sclérose en plaques, c’est le défi relevé par un patient et l’équipe de SEP en selles ». Ce lundi matin, le patient s’est engagé dans un parcours de 1 000 km à vélo pour rejoindre les différents établissements de santé et médico-sociaux UGECAM de la région. L’idée c’est de faire parler de la maladie de façon positive, et de récolter des fonds pour la recherche » résume Françoise Reuteur, neuropsychologue dans le service de neurologie inflammatoire de l’hôpital de la Timone, dirigé par le professeur Jean Pelletier. Une cagnotte en ligne est lancée. La cagnotte est à retrouver sur
YeOkAP. 234 308 225 262 372 169 229 134 106

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